Grèce - 1 partie (décembre 18 - Janvier 19)

Ce pays fut pour nous une belle pause dans notre périple ponctué de rencontres et d'aventures comme on rêvait d'en avoir. On s'est attardé dans ce pays deux mois pour profiter de la douceur hivernale et suite à la rencontre d'une belle troupe de « manouches » à Nauplie. Installez vous bien, on a plein de choses à raconter !!

Sur la route, la conduite des grecques est un peu brouillonne, vive et délivrée du dictat des panneaux de circulation. Le sport national est d'ailleurs le stop glissé/coulé. On s'y est très vite acclimaté ! En même temps les stops ont poussés comme des champignons à chaque croisement et même aux entrées des rond points ! Les vitesses de circulation ne sont pas en restes. Elles sont adaptables à chaque véhicule. D'ailleurs il est de coutume en grèce de se décaler sur le bas coté pour laisser passer les véhicules qui ne manque pas de vous doublez même en plein virage. Du coup se décaler vous assure une sécurité supplémentaire en cas de recontre inopiné avec un véhicule sur l'autre voie. Bon la conduite reste quand même cool et pas prise de tête notamment pour les scooters (casque au coude, téléphone à la main tout en roulant bien entendu et passage au feu rouge devant les flics... qui eux même ne s'arrêtent pas aux stop).

Question stationnement, tout espace libre pouvant accueillir un véhicule est utilisé comme parking même si il s'agit d'une voie de circulation. On a très vite compris que le voie de droite n'était pas faite pour circuler. Vous l'aurez compris les Grecques ne se complique pas la vie pour se garer par contre ils vous préviennent en activant leur warning avant de s'arrêter. C'est très pratique !

Enfin côté routes, elles sont plutôt en bon état mais les quelques réparation effectuées sont quelquefois plus gênante qu'autres choses. Elles sont assez larges dans la partie continentale et un peu plus rude dans le Péloponnèse notamment en longeant l'autoroute car la route n'est pas entretenue, la végétation empiète « légèrement » sur les voies de circulation ! Sur les routes vous aurez aussi l'occasion de croiser des moutons, des chèvres ou encore des chiens errants qui aboient sur les véhicules mais une fois à l'arrêt ils se laissent câliner. Bref bienvenue en Grèce.


Edessa

Jolie petite ville ou coulent de nombreux ruisseaux avec des chutes d'eau et des églises toutes pittoresques en bord de falaise. Vous avez de quoi faire une balade sympa en ville en compagnie de toutous toujours aussi gentil. On s'offre un cappuccino avant de repartir avec un service au poil et des serveurs très souriants et accueillants.

Loutra Pozar – Aridée

Suite aux conseils d'amis voyageur, on s'est dirigé vers ce coin (merci Renaud et Caro) pour une rando et des bains dans des sources d'eau chaude. Vous avez la possibilité de vous payez l'accès à de grand bassin pour la modique somme de 1€,. La seule ombre au tableau : c'est claffit de monde. Du coup, on a préféré se mettre à l'écart derrière l’hôtel en pleine nature et ce gratuitement. Se glisser dans l'eau chaude (37°c permanent) par des températures fraîches est un pur plaisir.

Thessaloniki et la péninsule de Chalcidique

Thessaloniki ne fut pas pour nous une grande réussite. On a fait essentiellement des bouchons, pas de chance pour nous on s'y est engagé un weekend avant Noël. Après cette aventure des plus détestables, on s'est calé plusieurs jours sur des plages qui sont assez sales. Du coup, on s'est retroussés les manches et hop 4 sacs de déchets directement de la plage à la poubelle. Le soleil n'a pas vraiment été au rendez vous. Les bords de mer sans soleil c'est pas terrible terrible. On a très vite décidé de viser plus au sud dans la Grèce.

Larissa

Une belle surprise nous y attend. Un marché de noël dans un parc joliment décoré pour l'occasion avec la maison du père noël. On s'offre un met sucré fort délicieux avant de se diriger vers un restaurant tout en visitant la ville. Le resto fut copieux voir même très copieux. On a fait confiance au serveur et on a commandé des entrées et des plats locaux. Le dessert nous a été offert c'est une coutume en Grèce qui est fort appréciable !

Détour par le marché de noël avant un retour au camion. On a eu droit à un spectacle de danse traditionnelles.

La découverte à Larissa fut incontestablement cette sorte de « halva » à base d'amende, de sucre et de beurre (hmmm les poignets d'amours). Elle se déguste chaude et est un délice pour les papilles.


Portalia – Makrinitsa (Mont Pélion)

Perchées sur le mont Pélion, ces villages sont petits, pittoresques et offrent une vue imprenable sur la vallée. Le soleil au rendez vous à égayé la visite de Portalia.

Le lendemain on se fait une rando au départ de Makrinitsa qui serpente dans la montagne à travers plusieurs autres villages pour revenir au point de départ. Le départ est en face des boutiques de souvenir et est bien indiqué par le biais de flèche jaune. En fin de rando, le soleil nous incite à se caler boire un cappuccino en terrasse avec une vue magnifique sur la vallée.

Après cet arrêt, on file vers le Péloponnèse pour y retrouver un ami voyageur rencontré en Norvège calé chez des helpers. On garde la visite d'Athènes pour plus tard.


Elia 

La route dans le Péloponnèse offre des vues magnifiques avec montagnes couvertes non pas de pins mais d'oliviers, de mandariniers ou d'oranger.

Comme prévu, on y retrouve Renaud chez Roberto et Barbara qui récoltent des olives. Rencontré au nord de l'Europe, on retrouve Renaud tout au sud de l'Europe comme on se l'était promis !

Roberto et Barbara, d'origine suisse-allemande mais grecque depuis plus de trente ans nous ont gentiment accueillit chez eux durant plusieurs jours. En contrepartie on a mit la main à la pâte en les aidant à cueillir les olives, à entretenir leur domaine et en leur cuisinant des bons petit plat (baba au rhum, profiteroles, poêlé de légumes, truffes aux chocolat, tapenade et gougère) ! On a passé de supers fêtes de fin d'années bien arrosées avec eux et en compagnie d'autres voyageurs Français : Renaud, Camille et Bastien.

Roberto est un vrai personnage qui est toujours perché et d'une gentillesse à toute épreuve. Barbara est atypique : elle semble un peu froide au premier abord mais s'avère être bien bavarde le soir venu.

La bière et le Tsipouro coulent à flot toute la journée et ce dès le matin avec le café (pour Roberto uniquement, c'est un guerrier). Le tsipouro est l'équivalent de notre gnôle en France. Elle est forte surtout quand c'est Roberto qui s'y colle.
Le temps a été tellement clément que nous avons testé un petit plouf dans la mer la veille de Noël pour aller observer des ruines antiques sous-marines.

On est resté avec eux 10 jours perché dans la montagne avec une vue magnifique sur la mer, au rythme grecque tout en découvrant la cueillette des olives. On a même eu droit à des câlins de chiots et aux soirées chants organisées par Barbara avec ses amis grecques et suisses-allemand. Au programme : chants anglais, allemand, grecque et français. C'était très sympa.

 

Petit aparté avant de vous laisser digérer tout ceci sur la cueillette des olives.

Etape 1 : mettre en place des filets sous les arbres

 

Etape 2 : Elaguer les arbres pour laisser les oiseaux les traverser

Etape 3 : "taper" les arbres pour recueillir les olives sur l'arbre

Etape 4 : récupérer les branches aux sols et les secouer à l'aide d'une machine

Etape 5 : petite pause repas accompagné de vin blanc et de bière



Etape 6 : ramasser les olives dans les filets 

Etape 7 : mettre les olives dans des sacs

Etape 8 : Les apporter à l'usine

Etape 9 : déguster une délicieuse huile d'olive

Bref vous l'aurez compris, on a passé d'excellent moment en leur compagnie et le départ fut rude. On repart le cœur lourd, la tête pleine de souvenirs et avec 5l d'huile d'olive qui déchire !!

Bon on vous laisse digérer tout ça. La suite au prochain épisode.